Corps en substance – Perfo body prints

Performance avec Anais Virg réalisée lors de l’exposition Corps en substance
6 janvier 2024 à La Collective.
Body Prints est une série d’empreintes de corps sur papier photographique argentique.
Les participant-e-x-s appliquent de la vaseline sur leur peau et réalisent des empreintes sur le papier photosensible. Le papier est ensuite révélé avec du caffénol, et laissé à sécher sur place.

Deux premières empreintes réalisées par Anaïs Virg et Stéphanie Probst le 5 janvier, accrochées dans l’espace d’exposition.
Deux empreintes réalisées sous forme de performance lors du vernissage le 11 janvier 2024, accrochées ensuite.

Images : Clem Guilliéron

Images : Valentin Boada @pocbnui

2023 Analog live TV – Playground CPG/Mamco/CAC

Installation interactive de médiation proposée pour le nouvel espace Playground en collaboration entre le MAMCo, le Centre d’art contemporain et le Centre de la Photographie à Genève.

PLAYGROUND : Rue des bains 34 : mercredi, samedi et dimanche, 11-18h.

PLAYGROUND réunit, sur deux salles communicantes et une superficie de 250 m2, une collection contemporaine de jeux d’artistes en libre accès et un espace d’ateliers dévolu à des activités de médiation. Un programme annuel et gratuit, accessible à tous les publics et dirigé par des médiatrices expérimentées, est proposé sous forme de rendez-vous pour aborder l’art de manière ludique.
Au cœur de cet espace se trouve une collection de jeux créés par des artistes et conçus pour être manipulés par tous les publics, dès le plus jeune âge. Cette initiative vise à offrir une expérience artistique par l’exploration sensible. Le premier épisode, qui s’étend sur une année, présentera sept jeux d’artistes à expérimenter, des artistes Rasheed Araeen, Vidya Gastaldon, Stéphanie Probst, Neide Sá, Denis Savary, Alexia Turlin et Galaxia Wang.
PLAYGROUND agit comme passerelle entre les expositions et les publics du MAMCO, du Centre d’Art Contemporain Genève et du Centre de la photographie Genève. Il fonctionne également comme espace d’ateliers pour leur programme pédagogique commun, pensé en parallèle aux expositions : du tissage au « ready-made », en passant par le cinéma, la photographie et le travail sonore, plusieurs techniques et médiums seront explorés lors de « workshops » menés par des artistes invité-es et des médiatrices. A la fois pédagogiques et ludiques, ces moments de partage, d’apprentissage et de création viennent enrichir et nourrir la médiation culturelle au sein du Bâtiment d’Art Contemporain (BAC). 
PLAYGROUND fait partie d’une série de projets de préfiguration du fonctionnement du BAC après sa rénovation prévue en 2025-2027. Ce nouvel espace de médiation, situé au rez-de-chaussée du bâtiment, est un projet porté par le MAMCO, le Centre d’Art Contemporain Genève et le Centre de la photographie Genève.

2023 Solo show – La Galerie aux Grottes (Geneva)

The show is rassembling pieces from two ongoing projects related to the representation of the female* body. Portraits from the series Camera Intima (2020-…) and Body prints (2023-…).

Camera Intima is a series of portraits of women created between 2020 and 2022 using the pinhole technique (a pierced can with photographic paper). The shooting takes place after an interview with the artist discussing the relationship with oneself and the body. A long pause and discussion allow for a collaboration with the models who actively contribute to the creation of the images, their consent is considered throughout all the process. The presented prints are contact prints made in the darkroom from paper negatives.
Thanks to Chloé, Léandre, Elise, Nathalie, Alina, Aline, Carine, Fanny, Julie, Laurie, Lucie, Ludivine, Maurane, Noémie, Pamela, Shanti, Sibylle, Simone, Héloise, Maeli, Morena, Mylène… for their participation.

Body prints is a series of body imprints created using the ‘chemigram’ technique. Produced by the artist alone or during collective workshops, even performances.
Participants create imprints of their skin coated with Vaseline on photosensitive paper. The image is then revealed through photographic chemistry, darkening the paper and leaving the imprint blank. The paper is then washed and dried. The images are not always fixed, allowing the paper to take on tones in the light.The images presented here are either created by Stéphanie Probst (framed and in large pink format) or are from the collective workshop that took place at the fesses-tival in October 2023.
Thanks to Amanda, Cheryl C., Sara Brambilla, Romy, Anna Iatsenko, Patricia Staheli, Viviane Urio, Mirella Helger.

2023 Solo show – La Galerie aux grottes

Assemblage de deux projets en relation avec la représentation du corps des femmes*.
Portraits des séries en cours Camera Intima (2020-…) et Body prints (2023-…)

Camera Intima, est une série de portraits de femmes réalisés entre 2020 et 2022 à l’aide de la technique du sténopé (canette percée d’un trou et munie de papier photo).
La prise de vue intervient après un entretien avec l’artiste autour de la question de la relation à soi et au corps. Un temps de pause long et la discussion permettent d’instaurer une collaboration avec les modèles qui prennent pleinement part à la création des images et dont le consentement est pris en compte tout au long du processus. Les tirages présentés sont des contacts réalisés en chambre noire à partir de négatifs papier.
Merci à Chloé, Léandre, Elise, Nathalie, Alina, Aline, Carine, Fanny, Julie, Laurie, Lucie, Ludivine, Maurane, Noémie, Pamela, Shanti, Sibylle, Simone, Héloise, Maeli, Morena, Mylène … pour leur participation.

Body prints est une série d’empreintes de corps réalisées à l’aide de la technique du « chimigramme ». Créées par l’artiste seule ou lors d’ateliers collectifs, voire  de performances. 
Les participant-e-x-s réalisent des empreintes de leur peau enduite de vaseline sur le papier photographique. L’image est ensuite révélée grâce à la chimie photo qui noircit le papier et laisse l’empreinte vierge. Le papier est ensuite lavé et séché. Les images ne sont pas systématiquement fixées, ce qui laisse le papier prendre des teintes à la lumière.
Les images présentées ici sont soit réalisées par Stéphanie Probst  (encadrées et grand format rose), soit issues du workshop collectif ayant eu lieu au fesses-tival, en octobre 2023.
Merci à Amanda, Cheryl C., Sara Brambilla, Romy, Anna Iatsenko, Patricia Staheli, Viviane Urio, Mirella Helger

Expo à la Galerie 9 nov.23

Exposition de tirages originaux de la série Camera Intima et d’impressions uniques (chimigrammes) réalisées par l’artiste ou collectivement à l’occasion du workshop “body prints” au fesses tival 2023.

Workshop [reporté]
“Body prints” collectif prévu le 18 novembre, horaire à confirmer, sur inscription : contact(at)stephanieprobst.ch
8 places, prix libre, conseillé 40.-.
En mixité choisie sans hommes cis.

Visites libres aux horaires de l’association la galerie ou en journée, sur rendez-vous, jeudi/vendredi/samedi : contact(at)stephanieprobst.ch

Camera Intima – work in progress (2020-…)

Camera Intima parle des femmes, de leur rapport à leur corps, de leurs perceptions et de leurs vécus. Le projet s’adresse à toute personne s’identifiant comme femme. 
Chaque étape est basée sur la confidentialité et le consentement. La participante et l’artiste ont d’abord une conversation informelle sur le corps des femmes et leurs perceptions. Les questions posées et peuvent être librement engagées, ou non, par la participante. Alors que l’entretien est enregistré (mais confidentiel), l’échange est informel. Cela crée un espace de confiance dans lequel les idées et les émotions peuvent être partagées dans un environnement safe. La participante choisit ensuite de participer, ou non, au projet photo. Puisque l’on parle de corps, elles peuvent être nues, partiellement nues ou habillées. 
L’élaboration de l’image est une collaboration entre l’artiste et la modèle. L’appareil photo est un sténopé (une canette en alu percée d’un trou), utilisé dans des conditions de studio. En raison de la spécificité de la technique, le temps de pose est de 5 minutes. C’est un acte de performance, d’immobilité et de patience pour les participantes. L’image est développée immédiatement et peut être approuvée ou rejetée par la modèle. Elle peut quitter le projet à tout moment. 
L’original est un négatif sur papier photo de 13×18 cm. Ils sont scannés et passés en positifs numériquement. La participante reçoit un tirage en échange de sa participation. La forme de la boîte crée des distorsions, du flou qui induit une sorte d’état de rêverie chez les spectateurs. Cela change la façon dont nous nous voyons et remet en question les normes et attentes habituelles vis-à-vis des corps féminins. Les interviews sont transcrites (les enregistrements détruits). L’artiste recueille des phrases et les mélange pour en faire un portrait pluri-vocal qui peut être lu ou diffusé (Ecouter l’audio) pour accompagner les images. 

In autumn 2019 I discovered I had a thyroid cancer and I had surgery to remove it.

I took some hormones replacement, but it begins very low and augment little by little. It had an effect I didn’t know : I was tired, not hungry, and gained weight. I had to adjust to a new body that I didn’t recognize. My moves, my way of walking, the clothes… It affected everything.

On the purpose of exploring this new vessel, I tried to photograph myself. I am a pinhole photographer so I did it with my beercancameras. I was thinking about these feminists who discover themselves with a mirror, I tried the same process. The pinhole beercan doesn’t exactly reflect reality. It’s distorted, the time of exposure is longer… But I thought this was more accurate of the real, breathing and living human that I am. It’s a slice of five minutes of life, breathing, blood pumping, and everything a body does.

I decided to share this process with other women and explore the way we get through life

with our body and what affects us as women. We share many experiences, maternity, pleasure, distress, menopause, childhood, abortion, and many feelings and situations.

The process is : a casual talk about them and their relationship to their body. I listen to everything and I also share my experiences. After, we decide if we make the picture. They decide how they want to pose and I arrange it. I go out of the room if needed. It’s time for them to think, be proud, or just sit. When the image is out they choose if it’s part of the project or not. They receive a print in exchange.

The point is to make a series of as many women possible, a portrait with thousand facets.

The images are to be viewed with some excerpts of the discussions, mixed like thousand voices.

Vous souhaitez participer au projet ?
Contactez-moi par mail : stephanieprobst(at)darksite.ch

2021 Atelier à l’Archipel Butor

Workshop en deux parties donné à l’archipel Michel Butor, le 26 juin et le 4 juillet 2021.

Les participant.e.s reçoivent une initiation à la technique du sténopé en canette puis expérimentent autour du manoir des livres et de la maison de Michel Butor.
Les images sont développées sur place, puis scannées dans un deuxième temps. Le résultat donne lieu à une publication collective d’un livre (ou fanzine) d’artiste.

Consultez le fanzine :