Corps en substance – Perfo body prints

Performance avec Anais Virg réalisée lors de l’exposition Corps en substance
6 janvier 2024 à La Collective.
Body Prints est une série d’empreintes de corps sur papier photographique argentique.
Les participant-e-x-s appliquent de la vaseline sur leur peau et réalisent des empreintes sur le papier photosensible. Le papier est ensuite révélé avec du caffénol, et laissé à sécher sur place.

Deux premières empreintes réalisées par Anaïs Virg et Stéphanie Probst le 5 janvier, accrochées dans l’espace d’exposition.
Deux empreintes réalisées sous forme de performance lors du vernissage le 11 janvier 2024, accrochées ensuite.

Images : Clem Guilliéron

Images : Valentin Boada @pocbnui

Camera Intima – work in progress (2020-…)

Camera Intima parle des femmes, de leur rapport à leur corps, de leurs perceptions et de leurs vécus. Le projet s’adresse à toute personne s’identifiant comme femme. 
Chaque étape est basée sur la confidentialité et le consentement. La participante et l’artiste ont d’abord une conversation informelle sur le corps des femmes et leurs perceptions. Les questions posées et peuvent être librement engagées, ou non, par la participante. Alors que l’entretien est enregistré (mais confidentiel), l’échange est informel. Cela crée un espace de confiance dans lequel les idées et les émotions peuvent être partagées dans un environnement safe. La participante choisit ensuite de participer, ou non, au projet photo. Puisque l’on parle de corps, elles peuvent être nues, partiellement nues ou habillées. 
L’élaboration de l’image est une collaboration entre l’artiste et la modèle. L’appareil photo est un sténopé (une canette en alu percée d’un trou), utilisé dans des conditions de studio. En raison de la spécificité de la technique, le temps de pose est de 5 minutes. C’est un acte de performance, d’immobilité et de patience pour les participantes. L’image est développée immédiatement et peut être approuvée ou rejetée par la modèle. Elle peut quitter le projet à tout moment. 
L’original est un négatif sur papier photo de 13×18 cm. Ils sont scannés et passés en positifs numériquement. La participante reçoit un tirage en échange de sa participation. La forme de la boîte crée des distorsions, du flou qui induit une sorte d’état de rêverie chez les spectateurs. Cela change la façon dont nous nous voyons et remet en question les normes et attentes habituelles vis-à-vis des corps féminins. Les interviews sont transcrites (les enregistrements détruits). L’artiste recueille des phrases et les mélange pour en faire un portrait pluri-vocal qui peut être lu ou diffusé (Ecouter l’audio) pour accompagner les images. 

In autumn 2019 I discovered I had a thyroid cancer and I had surgery to remove it.

I took some hormones replacement, but it begins very low and augment little by little. It had an effect I didn’t know : I was tired, not hungry, and gained weight. I had to adjust to a new body that I didn’t recognize. My moves, my way of walking, the clothes… It affected everything.

On the purpose of exploring this new vessel, I tried to photograph myself. I am a pinhole photographer so I did it with my beercancameras. I was thinking about these feminists who discover themselves with a mirror, I tried the same process. The pinhole beercan doesn’t exactly reflect reality. It’s distorted, the time of exposure is longer… But I thought this was more accurate of the real, breathing and living human that I am. It’s a slice of five minutes of life, breathing, blood pumping, and everything a body does.

I decided to share this process with other women and explore the way we get through life

with our body and what affects us as women. We share many experiences, maternity, pleasure, distress, menopause, childhood, abortion, and many feelings and situations.

The process is : a casual talk about them and their relationship to their body. I listen to everything and I also share my experiences. After, we decide if we make the picture. They decide how they want to pose and I arrange it. I go out of the room if needed. It’s time for them to think, be proud, or just sit. When the image is out they choose if it’s part of the project or not. They receive a print in exchange.

The point is to make a series of as many women possible, a portrait with thousand facets.

The images are to be viewed with some excerpts of the discussions, mixed like thousand voices.

Vous souhaitez participer au projet ?
Contactez-moi par mail : stephanieprobst(at)darksite.ch

2020 – Bat’art : Cabane & street sténopés

Rue Lissignol, Genève, 11 sept. 2020. L’équipe du Baz’art, habitant.e.s du quartier. 50x60cm, une minute de temps de pose.
Rue Lissignol, Genève, 11 sept. 2020. Voisins et amis du quartier, 50x60cm, 1 minute de temps de pose.
Rue Lissignol, Genève, 11 sept. 2020. Voisins et amis du quartier, 50x60cm, 1 minute de temps de pose.
Rue Lissignol, Genève, 11 sept. 2020. Voisins et amis du quartier, 50x60cm, 1 minute de temps de pose.
Rue Lissignol, Genève, 11 sept. 2020. Fin de journée, 50x60cm, 10 minutes de temps de pose.

2020 Mouvement imaginaire – Livre-objet

Mouvement imaginaire, livre-objet avec CD, édité à 80 exemplaires chez Grimaces éditions. Produit en collaboration avec Pierre Dunand Filliol et Viva Sanchez Reinoso.

Impression risographique en deux couleurs, coupé, plié et collé à la main.

Né de la rencontre avec Pierre Dunand Filliol et Viva Sanchez Reinoso, Mouvement imaginaire est un objet hybride.

Il s’agit d’une partition graphique composée avec une sélection de photographies en sténopés-canettes qui a donné naissance à une composition musicale qui laisse la part belle à l’improvisation musicale expérimentale de Pierre et Viva.

Le CD présente un extrait de 15′ du mouvement enregistré et mixé par Thierry Simonot. L’objet doit sa forme et sa composition au talent et à l’expertise de Paille Veyser, éditrice de Grimaces éditions.
Disponible pour 8 chf auprès des artistes ou Grimaces éditions.

2019 – Sténopés de concert : Ensemble Batida

Générale publique au Pneu :

Concept :

Prises de vues photographiques de la performance sonore de l’Ensemble Batida à Genève, le 19 janvier 2019 au Pneu et le 20 janvier à l’Athénée 4.
Des canettes en alu transformées en appareils photos sténopés ont été accrochées à divers endroits pour couvrir la scène. L’objectif est un trou d’épingle et la pellicule du simple papier photographique. La prise de vue dure sur l’ensemble de la prestation de 60 minutes.
Les instruments et la scénographie apparaissent clairement, contrairement aux musiciens en mouvement qui deviennent fantomatiques et presque absents.

Concert à l’Athénée 4

Quelques originaux négatifs

]]>